Exposition-événement
[TERMINÉ] Nous et les Autres - Des préjugés au racisme
Du 31 mars 2017 au 8 janvier 2018
L'exposition est terminée.
En 2017, nous nous sommes engagés dans une démarche citoyenne en programmant notre première exposition temporaire Nous et les Autres - Des préjugés au racisme.
Retrouvez l'exposition en itinérance
L'exposition Nous et les autres voyage dans divers lieux. Découvrez où visiter l'exposition et comment l'accueillir sur la page Itinérance - Nous et les autres.
Moi et les autres
La première partie vous invite à comprendre comment s’élaborent identité et altérité et à prendre la mesure des processus de catégorisation, de hiérarchisation et d’essentialisation à l’œuvre dans la fabrique du racisme « ordinaire ».
La scénographie immersive est articulée autour de deux espaces : le cylindre des catégories et la zone d’attente d’un aéroport avec ses portiques. Ces dispositifs expérimentaux permettent de mettre en évidence les différentes étapes qui conduisent au racisme.
Catégoriser l’autre ou comment appréhender la diversité des individus
Un dispositif immersif : le cylindre des catégories
Au cœur d’un espace cylindrique sur les murs duquel sont projetées, à l’échelle 1, les images de vingt personnes, le visiteur plonge dans une diversité de visages, de silhouettes de femmes et d’hommes qu’il rencontre au quotidien dans la rue, dans les transports… Ces vingt personnages sont successivement catégorisés en fonction de trois critères de différenciation : physique (sexe, couleur de peau) – social (revenus, style vestimentaire) – religieux (croyance, pratique). L’objectif est de montrer que, pour ordonner le monde aux multiples visages dans lequel nous évoluons, nous avons tendance à classer les êtres humains dans des catégories.
Catégoriser, un processus cognitif universel
La catégorisation consiste à réunir dans des catégories des éléments que l’on considère de même nature. Ce mécanisme n’induit pas nécessairement de hiérarchie entre les catégories mais peut nous faire glisser vers une image toute faite et figée d’un individu, alors réduit à un stéréotype. Qu’il soit négatif ou positif, le stéréotype restreint les différentes facettes d’une personne à quelques traits de caractère partagés par tous ceux qui, comme lui, se voient arbitrairement rangés sous telle ou telle « étiquette ». Si catégoriser est un processus universel de notre fonctionnement cognitif, les catégories utilisées ne sont ni naturelles ni universelles. Chaque société construit les siennes et, selon le contexte socio-politique, valorise des critères de regroupement qui peuvent être religieux, culturels, sociaux ou liés à l’origine géographique.
De la catégorisation à l’essentialisation
Comment se définit-on ? Comment les autres nous voient ?
Au sortir du cylindre, le visiteur accède à un espace impersonnel, une salle d’attente d’aéroport dont il ne pourra sortir qu’en passant sous des portiques. Dans ce lieu anonyme où l’on se croise sans se connaître, des banquettes accueillent le public pour lui proposer, sur tablettes, des jeux multimédia adaptés de tests courants en psychologie sociale. Ainsi le visiteur prend conscience des mécanismes par lesquels chacun se définit au niveau individuel et collectif. Nous nous identifions souvent à notre groupe d’appartenance – que nous favorisons – et nous cherchons à nous différencier des autres.
Cet « ethnocentrisme » s’accompagne d’une propension à voir l’autre groupe comme un « tout », occultant la diversité des êtres qui le composent. Stéréotypes et préjugés prospèrent sur ce terreau. Ils peuvent conduire à traiter de manière hiérarchique et inégalitaire les individus ou groupes désignés comme différents de soi. Pourtant, qu’elles soient individuelles, sociales ou culturelles, nos identités ne sont ni figées ni immuables : elles sont multiples, se réinventent et évoluent en permanence.
À chacun de faire sa propre expérience et de choisir parmi les jeux et tests proposés
Trois séquences thématiques invitent le visiteur à découvrir de manière ludique et avec une touche d’humour :
Les identités plurielles mettant en évidence les différences entre l’identité assignée (la manière dont les autres nous voient) et l’identité choisie (la façon dont on se définit soi-même).
Les ressorts des préjugés à travers des tests montrant comment l’on intériorise le regard des autres (test de la « prophétie autoréalisatrice ») – comment l’on valorise son groupe à partir d’un critère minimal (test du « paradigme du groupe minimal »).
Des stéréotypes culturels. Quatre destinations ont été choisies : le Japon, les États-Unis, les Émirats et la Bretagne. À chacune sont associés des clichés soulignant le caractère réducteur des idées reçues sur les modes de vie des autres et des contre-images.
Les portiques matérialisent le processus d’essentialisation.
Pour poursuivre le parcours de l’exposition le visiteur est obligé de franchir le portique de son choix. Son passage déclenche une ou plusieurs phrases faisant ressentir l’effet produit par l’essentialisation, c’est-à-dire le fait de voir sa personnalité réduite à une seule composante, d’être enfermé dans une catégorie étanche.
Ainsi, l’essentialisation érige entre les êtres humains des barrières invisibles.
Au cours de l’histoire, des individus ont été classés dans des catégories en fonction de leurs traits physiques.
À chaque catégorie ont été associés des caractères moraux, psychologiques ou comportementaux censés se transmettre de génération en génération. Aujourd’hui, l’essentialisation perdure sous une forme culturelle, fondée sur des critères comme la religion ou l’origine géographique. La culture est perçue comme fixe et monolithique, alors que les identités culturelles sont dynamiques et changeantes…
Race et histoire
La deuxième partie de l’exposition explore la construction scientifique de la notion de « race » et illustre, à partir d’exemples historiques, la mise en œuvre de racismes institutionnalisés par des états. Le visiteur remonte le temps en traversant deux espaces : une rotonde et trois cubes similaires reliés par un cheminement visible au sol.
L’histoire est convoquée :
- pour mettre en évidence et illustrer par des exemples la construction de la notion de « race » et les phénomènes de racialisation dans des contextes spécifiques (esclavagisme, colonialisme, nationalisme) ;
- pour montrer comment ces processus résultent d’interactions sociales engageant différents acteurs : la science, les politiques, les médias et la société civile.
Comment s’est construite l’idée d’une prétendue hiérarchie des « races » ?
La rotonde déroule le fil de l’histoire des idées du XVIIe au XIXe siècle
Sur les parois d’un espace cylindrique, se font face, dans l’ordre chronologique, le contexte historique des conquêtes coloniales et la construction scientifique de la notion de « race ». Les dates clefs et les éléments portés à la connaissance des visiteurs sont appuyés par des documents iconographiques et par des objets. Trois bornes multimédia présentent, sous forme d’images et de récits, le contexte historique de l’esclavagisme et du colonialisme et la démarche scientifique.
Des esclaves aux indigènes : quand le droit entérine la suprématie des européens
Partis à la conquête du monde à la fin du XVe siècle, les Européens, entrant en contact avec des peuples « autres » par leur couleur de peau et leurs pratiques culturelles, vont justifier leur domination par la prétendue supériorité de la « race » blanche et édicter des règles pour asseoir leur suprématie.
C’est donc pour des raisons économiques et politiques que la distinction de couleur puis le racisme se développent peu à peu, dans le contexte de l’esclavagisme. Au 19e siècle, le colonialisme s’accompagne d’une racialisation des identités et se traduit par une privation des droits civiques. Le régime de l’indigénat est appliqué dans l’ensemble des colonies.
Aux citoyens français qui bénéficient des droits civiques et politiques, s’opposent des « sujets » désignés sous le terme « indigènes » et soumis à une législation discriminante : absence de droits politiques, restriction des déplacements, travail forcé. À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, la science utilise la notion de « race » pour classer la diversité humaine. Dans ce contexte, classification devient synonyme de hiérarchie raciale. Forgée par les élites, des représentations inégalitaires des populations colonisées circulent et structurent dès lors les imaginaires.
Quand la science s’en mêle…
Des exemplaires de publications scientifiques majeures illustrent le rôle joué par la science dans la légitimation du discours raciste. Au XVIIIe siècle, les naturalistes (Linné, Buffon) entreprennent de classer la diversité du monde vivant. L’anthropologie devient une discipline autonome au milieu du XIXe siècle et ses représentants (Quatrefages, Paul Broca) se penchent sur la diversité de l’espèce humaine. Classifier ne signifie pas nécessairement hiérarchiser mais dans le contexte politique de l’esclavagisme puis de la colonisation, l’entreprise des scientifiques s’accompagne d’une dimension inégalitaire et essentialisante, les mesures de l’angle facial, de la forme du crâne ou du volume cérébral venant à l’appui de considérations culturelles. On attribue alors des capacités cognitives, des potentialités de développement, voire des valeurs morales en fonction des particularités biologiques constatées.
La hiérarchisation des « races » est théorisée par Joseph-Arthur Gobineau en 1853 dans son Essai sur l’inégalité des races humaines, auquel répondra en 1885 le Haïtien Joseph Anténor Firmin dans De l’égalité des races humaines, rare voix à s’élever contre l’idée alors largement répandue de l’infériorité des cultures non-occidentales dites primitives.
Le racisme dans l’imaginaire collectif
Afin de mettre en évidence l’imbrication des différents acteurs impliqués dans la construction du racisme, la chronologie est complétée par la présentation de documents : manuels scolaires, réclames, affiches des expositions coloniales, couvertures de presse illustrant la diffusion et l’acceptation, au sein de la société française, de la notion de « race » et de supériorité de la « race » blanche.
Trois exemples de racisme institutionnalisé : la ségrégation raciale aux États-Unis, l’Allemagne nazie, le Rwanda indépendant
Dans trois cubes sont présentés trois exemples de « racialisation » dans ses manifestations les plus extrêmes.
Dans un environnement plus immersif, le visiteur est confronté à des exemples de racismes institutionnalisés qui ont conduit à des discriminations, des violences, voire des génocides.
Symboles des cases d’esclaves, des baraques des camps ou de l’enfermement idéologique, chaque cube est de conception similaire afin de matérialiser la répétition des processus. L’entrée s’effectue par une ouverture au cœur d’une photo représentant, à l’échelle 1, les groupes victimes.
Au centre de chaque cube, est exposé un objet totem : des fac-similés de plaques américaines « White Only », un entonnoir utilisé pour la diffusion d’un produit toxique mortel dans le camp du Struthof en Alsace et un transistor pour évoquer la Radio des Mille-Collines au Rwanda. Chaque exemple historique est abordé dans ses spécificités, à partir de documents d’archives.
La ségrégation raciale aux États-Unis, au nom de la supériorité de la « race » blanche et de ses intérêts économiques
Après la guerre de Sécession (1861-1865), l’esclavage est aboli et l’égalité des droits affirmée par la Constitution. Néanmoins, pour maintenir la suprématie économique des planteurs, les États sudistes privent de droits civiques les anciens esclaves, devenus pour la plupart ouvriers agricoles. Des préjugés dévalorisants circulent et légitiment cette politique. Selon le principe « séparés mais égaux » légalisé par la Cour suprême en 1896, les Noirs sont soumis à un système de ségrégation dans les lieux publics.
Ce n’est qu’au prix de luttes - pacifiques ou non - que seront abolies les lois ségrégationnistes le 2 juillet 1964, le Civil Rights Act interdit toute discrimination et ségrégation dans les lieux publics ; en 1965, le Voting Rights Act garantit le droit de vote aux Africains-Américains.
Un nationalisme exacerbé : le nazisme et l’obsession de la pureté raciale
Six millions de Juifs ont été assassinés, ainsi que des centaines de milliers de Tsiganes, dans le cadre d’une politique visant à préserver la pureté de la « race » aryenne. Ce génocide massif est l’aboutissement d’une politique raciale progressivement mise en place en Allemagne par Hitler, chancelier à partir de 1933. L’humiliation de la défaite de 1918 et les clauses très dures du traité de Versailles ont contribué, dans un contexte de crise économique, à l’exacerbation du nationalisme allemand. Pour le Parti national socialiste, l’antagonisme et la lutte entre les « races » expliquent l’histoire des sociétés humaines. Ses idéologues exaltent le mythe de la « race pure », celle des « aryens », un mythe qui nécessite la ségrégation des éléments censés l’affaiblir, notamment les malades mentaux, les Juifs, les Tsiganes, les Slaves et les personnes handicapées... Les mesures discriminatoires (exclusion de la vie économique et sociale, interdiction des mariages mixtes) sont rapidement suivies, après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, par une politique systématique d’extermination de tous les Juifs d’Europe, en Allemagne mais également dans tous les territoires occupés. L’application de la « solution finale », décidée au cours de l’année 1941, s’accompagne de la création des camps d’extermination.
Lorsque les Alliés libèrent les camps en 1945, près des deux tiers des juifs d’Europe ont péri.
Rwanda, entre héritage colonial et nationalisme
En cent jours, entre avril et juillet 1994, 800 000 Rwandais sont massacrés. Le génocide au Rwanda combine les deux principaux vecteurs des phénomènes de « racialisation » : le colonialisme et le nationalisme. Les colons européens ont transformé des catégories non figées en « races » tutsie et hutue, mentionnées sur les cartes d’identité à partir de 1930. Ce schéma prévaut dans la gestion du pays, valorisant les Tutsis et alimentant le ressentiment des Hutus, majoritaires.
Après l’indépendance, en 1962, un parti nationaliste réactive cette dualité à des fins politiques. L’attentat du 6 avril 1994 contre le président Juvénal Habyarimana, élu en 1973, est suivi immédiatement par le déclenchement dans tout le pays du génocide des Tutsis et du massacre de Hutus opposants, considérés comme complices. L’appel à la haine et au massacre est relayé par la RTLM (Radiotélévision libre des Mille-Collines) créée durant l’été 1993 par des extrémistes proches de la présidence. Au-delà des tensions internes, la responsabilité des partenaires internationaux est mise en cause et notamment celle de la France.
États des lieux
La dernière partie aborde le problème du racisme. Aujourd’hui, en s’appuyant sur les données des sciences. Du vivant, des sciences sociales et en donnant la parole à des spécialistes. La scénographie est composée de quatre espaces successifs : un laboratoire de génétique, une « data room », un salon d’appartement et une terrasse de café, chacun offrant une approche différente : Que nous dit la science aujourd’hui, et particulièrement la génétique, sur la diversité de l’espèce humaine ? Quelle est la situation en France aujourd’hui ? De quelles données dispose-t-on pour appréhender quantitativement et qualitativement les comportements racistes et les discriminations ? Que disent nos lois ? Comment décrypter les propos relatifs aux minorités diffusés par les médias ? Quel modèle pour vivre ensemble dans le respect de l’égalité des droits ?
Quel modèle pour vivre ensemble ?
Place au débat
Sur fond de décor urbain, des tables et des chaises de bistrot invitent au débat. Une fenêtre s’ouvre sur une projection ; quatre spécialistes des problématiques raciales ont été filmés et présentent leurs points de vue.
Leur analyse permet de mieux comprendre les enjeux actuels de société selon deux thématiques.
1. Y a-t-il des différences sensibles entre les politiques dites multiculturalistes et celles dites universalistes ? Quelles conclusions tirer des expériences de discrimination positive ?
Dominique Schnapper, sociologue et politologue, directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. Auteur de La Relation à l’Autre, 1998, éd. Gallimard.
Daniel Sabbagh, politologue, directeur de recherche au CERI de Sciences Po. Auteur de L’Égalité par le droit : les paradoxes de la discrimination positive aux États-Unis, 2003, éd. Economica
2. Y a-t-il une ethnicisation du débat public dans la société française, au détriment des questions sociales ?
Jean-Loup Amselle, anthropologue, directeur d’études émérite à l’EHESS. Auteur de L’Ethnicisation de la France, 2011, éd. Lignes, et de Vers un multiculturalisme français - l’empire de la coutume, 1996, Aubier.
Patrick Simon, sociodémographe, directeur de recherche à l’INED. Co-auteur de l’enquête TeO - Trajectoires et Origines.
Épilogue
Un grand mot en 3D, ÉGALITÉ, marque la fin du parcours. Le visiteur le traverse pour se mettre en mouvement et emboîter virtuellement le pas de marches citoyennes. Une installation audiovisuelle, réunissant les images de différentes marches pour l’égalité dans la diversité, témoigne de la permanence de l’action collective dans la lutte contre le racisme. Confronté individuellement à ses propres représentations au début du parcours, le visiteur quitte l’exposition dans un élan collectif. Un tableau magnétique permet à chacun de proposer des solutions pour mieux vivre ensemble.
Aller plus loin
Mécènes et partenaires
Générique de l’exposition
L’exposition NOUS ET LES AUTRES - Des préjugés au racisme et son site internet sont le fruit de la collaboration du personnel du Muséum national d’Histoire naturelle, de son site du Musée de l’Homme et de collaborateurs extérieurs.
DIRECTION
Bruno David, Président du Muséum national d’Histoire naturelle
Pierre Dubreuil, Directeur Général Délégué du Muséum national d’Histoire naturelle
Lola Treguer, Directrice par intérim du Musée de l’Homme
COMMISSARIAT SCIENTIFIQUE
Évelyne Heyer, Professeure en anthropologie génétique, Muséum national d’Histoire naturelle
Carole Reynaud-Paligot, Historienne, Paris 1-Paris 4, MSH-Paris-Nord
COMMISSARIAT D’EXPOSITION
Anne Stephan, responsable des expositions temporaires
Aurélie Linxe, conceptrice
COORDINATION GÉNÉRALE
Elsa Guerry
CONCEPTION ET COORDINATION MULTIMÉDIA
Alexis Amen
CONCEPTION MUSÉOGRAPHIQUE
Partie 1 : Marie Merlin
Partie 2 : Kinga Grege, Fabrice Grognet
Partie 3 : Astrid Fontaine, Étienne Gontard, Sophie Pommier, Anne Stephan
COMITÉ CONSULTATIF
Membres individuels :
Jean-Loup Amselle, anthropologue, directeur d’études à l’EHESS
Magali Bessone, philosophe, maître de conférences à l’Université Rennes 1
Claude Blanckaert, historien, directeur de recherche au CNRS, Centre A. Koyré-Muséum national d’Histoire naturelle
Marc Crépon, philosophe, directeur de recherche au CNRS, directeur du département de philosophie de l’ENS
Doudou Diène, juriste, ancien rapporteur spécial de l’ONU, membre du comité scientifique de la Fondation éducation contre le racisme
Éric Fassin, sociologue, professeur de sciences politiques à l’Université Paris VIII - Saint-Denis-Vincennes
Jean Gayon, philosophe, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Serge Guimond, psycho-sociologue, professeur à l’Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand
Bertrand Jordan, généticien et immunologiste, directeur de recherche émérite au CNRS
Pap Ndiaye, historien, professeur à l’Institut d’études politiques de Paris
Gérard Noiriel, historien, directeur d’études à l’EHESS
Christian Poiret, sociologue, URMIS, université Paris Diderot
Lluis Quintana-Murci, biologiste, chercheur en génétique des populations humaines au CNRS, attaché à l’Institut Pasteur
Dominique Schnapper, sociologue et politologue, directrice d’études à l’EHESS et présidente du MAHJ
Patrick Simon, socio-démographe, directeur de recherche à l’INED
Wiktor Stoczkowski, sociologue, directeur d’études à l’EHESS, Laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France
† Tzvetan Todorov, directeur de recherche honoraire au CNRS et président de l’association Germaine Tillion
Membres institutionnels :
URMIS Unité de recherche migrations et société
Représenté par Christian Poiret, sociologue, maître de conférences habilité à l’Université de Paris 7 Diderot, membre permanent de l’URMIS
Comité scientifique :
Ambre Abid-Dalençon, Sciences de l’information et de la communication, Université Paris 4 Sorbonne CELSA
Jean-Loup Amselle, anthropologue, Ceaf EHESS
Serge Bahuchet, ethnobiologiste, Muséum national d’Histoire naturelle
Jean Baubérot, historien, EPHE
Cris Beauchemin, démographe, INED
Choukri Ben Ayed, sociologue, Université de Limoges
Jérôme Berthaud, Sociologue, Cimeos Université de Bourgogne
Karine Berthelot-Guiet, Sciences de l’information et de la communication, Université de Paris 4-Sorbonne
Magali Bessone, philosophe, CAPI Université de Rennes
Claude Blanckaert, historien, Centre Koyré-CNRS-Muséum national d’Histoire naturelle
Erik Bleich, politiste, Middleburry College, États-Unis
Jean-Luc Bonniol, historien, Université de Provence
Sophie Bonnaud-Le Roux, Sciences de l’information et de la communication, Université Paris 4 Sorbonne, CELSA
Emmanuelle Bruneel, Sciences de l’information et de la communication Université Paris 4 Sorbonne, CELSA
Gwenaële Calvès, droit public, Université de Cergy-Pontoise
Christophe Charle, historien, IHMC Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Jean-Pierre Chrétien, historien, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Catherine Coquery-Vidrovitch, historienne, Université Paris 7 Diderot
Myriam Cottias, historienne, Ciresc-EHESS
Pierre Darlu, chercheur en anthropologie génétique, CNRS-Muséum national d’Histoire naturelle
Alain David, philosophe
Emmanuel Debono, historien, Institut français de l’Éducation - École normale supérieure de Lyon (Ifé-ENS)
Jean-Marc Dreyfus, historien, Université de Manchester
Alain Epelboin, anthropologue, CNRS-Muséum national d’Histoire naturelle
Susanne Fürniss, ethnomusicologue, CNRS-Muséum national d’Histoire naturelle
Florence Gauthier, historienne, Université Paris 7 Diderot
Serge Guimont, psychologie sociale, Université de Clermont-Ferrand
Abdellali Hajjat, sociologue, Université Paris Ouest - Nanterre
Christelle Hamel, démographe, INED
Aline Helg, historienne, Université de Genève
Bertrand Jordan, biologiste moléculaire
Marc Knobel, historien
Stéphanie Kunert, Sciences de l’information et de la communication, Université Lyon 2
Sylvie Le Bomin, ethnomusicologue, Muséum national d’Histoire naturelle
Gilles Manceron, historien
Nonna Mayer, sociologue et politologue, Cevipof Sciences Po Paris
Danilo Martuccelli, sociologue, Université Paris 5 - René Descartes
Laurent Mucchielli, sociologue, Cesdip CNRS
Arnaud Nanta, historien, CNRS
Martin Olivera, ethnologue, université Paris Ouest - Nanterre
Pap’NDiaye, historien, Sciences Po
Gilles Pison, démographe, Ined, Muséum national d’Histoire naturelle
Christian Poiret, sociologue, Urmis Université Paris 7 - Diderot (et les chercheurs de l’Urmis)
Lluis Quintana-Murci, généticien, Institut Pasteur
Daniel Sabbagh, Politologue, Ceri Sciences Po
Paul Schor, historien, Université de Paris 8 - Vincennes - Saint-Denis
Aude Seurat, sémiologue, LabSic Paris 13 - Villetaneuse-Bobigny-Saint-Denis
Dominique Schnapper, sociologue Cespra-EHESS
Patrick Simon, socio-démographe, Ined
Vincent Tiberj, Sociologue, Cevipof Sciences po Paris
Vitale Tommaso, sociologue, Cevipof Sciences Po Paris
Greta Travagliati, Sciences de l’information et de la communication, Université Paris 4-Sorbonne, CELSA
Paul Verdu, chercheur en anthropologie génétique, CNRS-Muséum national d’Histoire naturelle
Hecate Vergopoulos, Sciences de l’information et de la communication, Paris 4 - Sorbonne, CELSA
Vincent Vilmain, historien, Université du Mans
Renée Zauberman, Directeur de recherches au CNRS, Cesdip
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